sábado, 17 de maio de 2008

sete desejos em maio



1. Moby Dick, de Herman Melville, Edit. Cosac Naify,
tradução de Irene Hirsch e Alexandre Barbosa de Souza,
com fortuna crítica, capa dura, 656 páginas, 15 ilustrações.



2. O sonho dos heróis, de Adolfo Bioy Casares, escritor argentino
admirado por Borges e Cortázar, tradução de José Geraldo Couto,
Editora Cosac Naify, capa dura, 240 páginas.


3. Kachtanka, de Anton Tchekhov , com ilustrações de Genádi Spirin,
Editora Cosac Naify, tradução e adaptação de Rubens Figueiredo,
capa dura, 24 páginas.


4. Austerlitz, de W. G. Sebald, escritor que desafia os limites da ficção,
misturando relatos de viagem, memória, filosofia e fotografia.
Companhia das Letras, tradução de José Marcos de Macedo, 288 páginas.


5. Brad Mehldau Trio Live, cd duplo, gravado no Village Vanguard, NYC,
em outubro de 2006. Ouça 3 faixas no site oficial.


6. Lovers in an upstairs room (1788), de Utamaro Kitagawa (1754-1806),
369 x 255 cm, atualmente no British Museum, Londres.


7. Duas passagens para Cannes, ida e volta, primeira classe,
acesso vip a todas as salas de cinema do festival.

quarta-feira, 14 de maio de 2008

chez toi


L'avion a tardé a décoller, il y avait des tempêtes de neige dans beaucoup d’aéroports européens et j'ai perdu la connexion à Paris; pour empirer, ils m'ont envoyé à Buenos Aires. Mais j'ai aimé arriver chez moi à minuit, après cette odyssée.

J'ai tourné la clé, tout était silencieux. Les rideaux étaient ouverts, une lumière dramatique rentrait par la fenêtre et dessinait des ombres étirées sur le plancher. J'ai avancé dans cette pénombre avec une sensation de paix que je n'essayais pas depuis longtemps. J'ai allumé la lampe de la salle, le répondeur automatique clignait, je n'ai pas voulu écouter les messages pour ne pas casser le sortilège de ce moment.

Tu dormais, j'ai entendu ta respiration profonde, mais dès que je suis rentrée dans la chambre, tu t'es réveillé. Je n’ai rien dit, tu es resté aussi en silence. C'était comme les tempêtes de neige: le vent soufflait dans nos oreilles sourdes et nous sommes restés congelés par quelques secondes qui nous ont semblé des heures.



[a partir de um parágrafo de Budapeste, de Chico Buarque]